Publié dans Europe
L'accord signé ce 13 juillet entre les représentants des pays de la zone euro et le gouvernement grec est d'une importance exceptionnelle. Il consacre de manière tout à fait cristalline la nature dictatoriale des rapports entre la troïka, ses commanditaires de la finance internationale et les peuples qui font partie du projet européen.
Nous avons, depuis toujours, condamné l'absence de légitimité démocratique des instances de l'UE mais cette fois, à cette absence, ces instances ajoutent la volonté de punir un peuple, de heurter sa dignité même. Ainsi, ils aggravent radicalement, en seulement quelques jours, les conditions du mémorandum qu'ils avaient soumis au gouvernement grec avant le référendum.
Ce sont justement les résultats de ce référendum qui sont, à notre avis, à l'origine de la décision des dirigeants de la zone euro, dûment commandée par l'Allemagne avec la complicité de François Hollande, de chercher l'humiliation du peuple grec via un accord résolument abject. D'où notre condamnation sans réserves de ce comportement dictatorial qui constitue un précédent du mode d'emploi que l'UE se propose d'infliger à tous les peuples européens. Et nous regrettons que le gouvernement grec ait accepté de le signer en ouverte contradiction avec le mandat qu'il avait reçu de la population lors de son élection et lors du référendum.
Nous croyons enfin qu'il est grand temps que la gauche radicale mette sur la table la question de savoir s'il est cohérent de vouloir, à tout prix, rester dans la zone euro et ses contraintes tout en se proposant de combattre les politiques d'austérité.
Bruxelles, le 4 août 2015
Le Bureau politique du Parti Communiste
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Le Parti Communiste sera présent au
Rassemblement de solidarité avec la Grèce ce dimanche 15 février à 12:00 devant la Bourse à Bruxelles.
Avant les élections en Grèce, les Moscovici, les Juncker, les Merkel, les grands médias, ces marionnettes au service de la finance, la réaction internationale et bien entendu le Fond Monétaire International qui a suspendu, fin décembre, le versement de la dernière tranche de son "aide" à la Grèce, ont tout fait pour mettre en garde le peuple grec contre toute velléité de voter pour des partis prônant une autre approche que celle imposée par la Troïka.
Heureusement, le peuple grec a résisté à ces pressions honteuses et profondément antidémocratiques et a porté Syriza au pouvoir sur base de son programme réaliste fermement opposé aux politiques de la Troïka.
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