Contre les violences urbaines, s'attaquer aux causes sociales
Tout en dénonçant les violences exercées contre les biens et les personnes par une jeunesse désorientée, abandonnée et continuellement manipulée, le Parti Communiste estime que ces événements tragiques sont indissociables de la crise sociale.
Dans une ville qui se dit capitale de l'Europe, 37% de la population vit sous le seuil de pauvreté et certaines communes comme Saint Josse et Molenbeek affichent des taux de chômage de 33% et des revenus annuels moyens qui se limitent à 7000 euros par habitant, des chiffres indissociables de la mise à sac du tissu industriel bruxellois.
Dans ce contexte, il n'est pas étonnant qu'à la veille des fêtes de fin d'année, face à un appel au consumérisme lancé par une débauche de publicité, ceux qui doivent se limiter à regarder les étalages soient tentés de casser les vitrines.
Le PC dénonce les allusions de certains politiciens NVA/MR sur les origines étrangères des émeutiers qui ne peuvent qu'attiser les tensions entre communautés.
Le PC dénonce les propos électoralistes qui spéculent sur la nécessité de renforcer la police, la répression ou l'instauration d'une tolérance zéro, lesquelles participent à une instrumentalisation des faits divers et du terrorisme sur le thème sécuritaire de plus en plus associée à la criminalisation des luttes sociales.