BLOQUER LES SALAIRES POUR OFFRIR PLUS DE PROFITS AUX MULTINATIONALES ? LE PCB DIT NON !

Camarades,

Nous protestons aujourd'hui contre la dictature imposée, en parfaite concertation, par la FEB et le gouvernement MR-PS. Ils appliquent le gel des salaires, alors que la situation économique se dégrade et que les prix augmentent, notamment ceux de l'énergie.

Qui va payer la crise ?

Le gouvernement prétend que le Fonds spécial européen financera la reprise économique du pays. Or, c'est bien connu, l'Union européenne est au service des banques et des multinationales, pas au service des populations et des services publics. Ces fonds sont assortis de conditions que le gouvernement MR-PS est chargé de faire respecter : la paix sociale et les profits capitalistes.

La crise sanitaire a aggravé la pauvreté et la précarité. Le personnel de santé a été mis à rude épreuve. Le caractère discriminatoire de l'enseignement s'est renforcé. Les profits des grands groupes capitalistes et des banques se sont accrus au détriment des revenus de l'ensemble des travailleurs, y compris les indépendants.

La lutte syndicale

La FGTB et la CSC doivent apporter davantage de soutien aux travailleurs les plus menacés. La question n'est pas de quémander une concertation sociale-bidon, déjà unilatéralement réglée, mais d'établir un rapport de force par des actions sectorielles et/ou locales afin de relancer un large mouvement revendicatif tel que cette manifestation. La présence du PS dans ce gouvernement montre le vrai visage de ce parti qui n'est plus aux côtés des travailleurs.

Alerte !

La précarité du travail se généralise. Les sous-statuts, les contrats temporaires, les “faux indépendants”, les ubérisés se multiplient avec comme conséquence la difficulté de s'organiser collectivement pour la défense des droits. Le gouvernement ne cherche qu'à démanteler la sécurité sociale, l'indemnisation du chômage, les pensions, l'assurance-santé, etc., ouvrant ainsi la voie à leur privatisation.

Le PCB exige :

- Non à la loi sur la norme salariale, liberté de négociation des salaires !

- Refinancement de l'hôpital public et revalorisation réelle (pas des primes!) de ses personnels

- Respect absolu du droit de grève et refus de la criminalisation des conflits sociaux !

- L'argent public pour la santé et l'éducation et non pour les guerres de l'OTAN !

ImprimerE-mail